Les années 70 ont été celles de l’avènement des politiques agricoles industrielles. Vous êtes-vous inscrit dans cette logique de rendement et de “nourrir la planète” ?
Non, c’était surtout une période difficile où le coût de la main d’oeuvre augmentait et le cours du vin chutait. Je vivais l’appauvrissement du monde agricole. J’aspirais plutôt à améliorer les conditions de vie des agriculteurs. C’était une époque où les créations d’entreprise étaient encouragées. J’ai donc voulu me lancer, dans cette optique de créer des outils et des engins. Et c’est resté au coeur de toute ma vie : améliorer les conditions de travail du paysan, la recherche de l’outil toujours plus performant.
Comment voyez vous les machines de demain à l’heure de la remise en cause de l’industrie agricole et notamment sur la question du traitement ? Pensez-vous pallier les épandages avec des machines ?
Sur les traitements il n’est pas question de les remplacer mais plutôt de cibler mieux grâce à des machines plus performantes. Le projet est de traiter directement là où il faut et avec la dose nécessaire. »
Source : La Semaine du Minervois / Propos recueillis par CATHERINE JAUFFRED
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