La première machine à vendanger date des années 60.
VRAI. En 1968 aux États-Unis, Chisholm-Ryder met sur le marché une machine capable de remplacer 30 ouvriers, avec un rendement de 12 à 15 tonnes à l’heure. Très vite, environ 75 % des vignobles de l’État de New-York sont mécanisés. Au début des années 70, les vendangeuses arrivent dans le vignoble bordelais. Mais leurs performances ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Elles abîment les pieds de vigne et contribuent à oxyder le vin. Il faudra attendre les années 80 pour que la mécanisation se développe au sein du vignoble français.
Les vendanges à la main sont encore majoritaires en France.
FAUX. On compte en France environ 796 000 ha de vignes. On estime que la mécanisation des vendanges concerne plus de 60 % de la surface viticole. Avec les années, les machines viticoles ont fait d’énormes progrès et permettent un gain de productivité important, sans nuire à la qualité. Les vendanges à la main sont pratiquées notamment dans les vignobles de Champagne, les grands crus du bordelais, ou encore dans les vignes où le terrain rend la mécanisation trop difficile.
La mécanisation permet d’énormes gains de productivité.
VRAI. Alors qu’il suffit d’1h à 1h30 à une machine pour vendanger 1 ha de vigne, il faut compter environ 10 personnes travaillant toute la journée pour une vendange à la main. On estime que l’utilisation d’une machine à vendanger permet de diviser les coûts par 3, 4 ou 5 par rapport à une récolte manuelle.
Rentabiliser une machine à vendanger, c’est très long.
FAUX. On estime à 800 € le gain de productivité par hectare avec une machine à vendanger. Sachant qu’une machine à vendanger coûte entre 70 000 € et 300 000 € selon les tailles et les modèles, un viticulteur peut amortir son investissement en seulement 4 ou 5 ans. Tout dépend de la taille de l’exploitation et du montant de l’investissement. Pour rentabiliser une machine automotrice, on estime qu’il faut une surface minimale de 100 ha. Avec une machine tractée, 50 ha suffisent.
La taille mécanique a un réel impact sur la plante.
VRAI. Avec la Taille Rase de Précision (TRP), on observe une augmentation de 55 % du nombre de grappes sur la vigne. Celles-ci sont toutefois 20 % plus petites qu’avec la taille manuelle. Le rendement est toutefois supérieur de plus de 25 % en moyenne. En France, la taille mécanique est réservée à la production de vins IGP et SIG*, car elle ne permet pas de respecter le cahier des charges de type AOP. Aujourd’hui, la taille mécanisée reste encore faible et se concentre surtout sur les vignobles du Sud. La taille manuelle reste majoritaire dans les autres vignobles.
L’achat est la seule option pour passer à la mécanisation.
FAUX. Il existe un marché de l’occasion pour s’équiper à moindres frais. La location de machines à une coopérative agricole peut aussi être une solution intéressante, notamment pour les petites exploitations. Il est possible également de faire réaliser la mission par un tiers prestataire. Enfin, pour ceux qui sont déjà équipés mais veulent renouveler leur parc machine et profiter régulièrement des dernières technologies, les équipementiers proposent des solutions de reprise de l’ancien matériel. De quoi alléger la facture de renouvellement.
Toutes les machines à tailler et à vendanger se valent.
FAUX. Les équipementiers cherchent en permanence à optimiser leurs technologies. Année après année, des solutions plus rapides, plus performantes et plus confortables pour l’utilisateur arrivent sur le marché. PELLENC par exemple, avec sa machine multifonction OPTIMUM, propose un système complet et intégré qui permet d’atteler très facilement de nombreux outils. Avec une seule machine, on peut désormais réaliser tous les travaux de la vigne ou presque.
* Vins Sans Indication Géographique